LA SAPIENZA

de  Eugène Green, France-Italie, 1h44, VO

Avec, Fabrizio Rongione, Christelle Prot, Ludovico Succio, Arianna Nastro.

Après La Religieuse portugaise, Eugène Green signe un film autour d’un couple d’amoureux vieillis revigoré par des adolescents très unis et pleins de vie. La Sapienza, renvoie à l’église romaine de Borromini Sant’Ivo alla Sapienza, chef d’oeuvre baroque. À 50 ans, Alexandre a derrière lui une brillante carrière d’architecte. En proie à des doutes sur le sens de son travail et sur son mariage, il part en Italie accompagné de sa femme, avec le projet d’écrire un texte sur l’architecte baroque Francesco Borromini. En arrivant à Stresa, sur les rives du Lac Majeur, ils font la rencontre de jeunes frère et soeur, qui donneront un tout autre tour à cette échappée italienne. C’est d’ailleurs précisément là que réside la plus belle idée de La Sapienza : comme dans Voyage en Italie de Rossellini (1954), le périple n’est autre qu’un retour à l’origine, celle d’une passion que le couple étranger avait perdue en chemin et qui renaît par le biais d’une expérience esthétique.