Ariaferma

de Leonardo Di Costanzo, Italie, 2021, VO, 1h 57

avec Toni Servillo, Silvio Orlando, Fabrizio Ferracane

Une ancienne prison du XIXe siècle, située dans une zone inaccessible et non précisée du territoire italien, est en cours de démantèlement. Des problèmes bureaucratiques bloquent le transfert de la dizaine de détenus. Entourés de quelques gardiens, réquisitionnés pour cette occasion, ils attendent leur nouvelle destination. Dans l’atmosphère suspendue de ce huis clos, les conventions de détention s’assouplissent. De nouvelles formes de relations s’établissent entre ces hommes qui se découvrent mutuellement.

L’humanité que fait jaillir Leonardo di Costanzo est remarquable. Sujet et mise en scène vont de pair pour créer un très beau moment de cinéma, loin des clichés du genre, et de la violence inhérente à des lieux où ne roderaient que le désespoir et la haine.