Les Oliviers de la Justice

de James Blue, France, 1962, 1h20

avec P. Prothon, M. Decaître, S. Achaïbou…

Les Oliviers de la Justice, c’est d’abord un roman de Jean Pelegri, puis un film tourné en 1962 par James Blue, réalisateur américain passé par l’Idhec et décédé prématurément à 49 ans.

Son film, à la lisière du documentaire et de la fiction, réalisé en noir et blanc, avec des acteurs en majorité non professionnels nous entraine dans la plaine de la Mitija et dans les rues d’Alger pendant les « événements d’Algérie ». Il raconte l’histoire d’un homme jeune, Jean, qui revient de la métropole pour se rendre au chevet de son père qui va bientôt mourir. Jean reprend donc contact avec sa terre natale et se souvient de son enfance heureuse passée dans le domaine paternel planté de vignes, entre amis arabes et familles françaises. Il se heurte bientôt à la réalité qui montre la fin de l’Algérie coloniale.

C’est un beau film qui reste un témoignage lucide et intéressant sur une époque qui a laissé des traces dans les sociétés algérienne et française.