LE DIEU NOIR ET LE DIABLE BLOND

de Glauber Rocha, Brésil, 1964, 2h03, VO

Avec Geraldo Del Rey, Yoná Magalhães, Othon Bastos

Dans les plaines arides du Sertão, un couple de paysans brésiliens, touché par la misère,commet un meurtre. Pour s’en sortir, avant de s’enfuir, ils s’en remettent à deux personnages violents et mystiques, symbolisant la révolte : Sebastião, l’incarnation de Dieu, et Corisco, celle du diable. Projeté au Festival de Cannes en 1964, alors qu’un coup d’état militaire instaure la dictature au Brésil, « Le Dieu noir et le diable blond » est un fi lm phare du « Cinema Novo », dont Glauber Rocha, auteur du manifeste « L’esthétique de la faim », est l’un des principaux théoriciens. Passé derrière la caméra, le jeune critique, alors âgé de 24 ans, construit une œuvre tragique et baroque, autour d’un tourbillon d’images explosives et flamboyantes.
Un véritable coup de tonnerre dans l’histoire du cinéma.