NOUS ÉTIONS JEUNES

Suite et fin du mini cycle de Binka Jeliazkova 
Après Kira Mouratova, Kinuyo Tanaka, Ida Lupino, (re)découvrons l'importance d'une autre grande réalisatrice de l'histoire du cinéma.

de Binka Jeliazkova, Bulgarie, 1961, 1h50, Vo .

avec Dimitar Buynozov, Rumyana Karabelova, Lyudmila Cheshmedzhieva

Dans la ville de Sofia assiégée par l’armée nazie, Veska, une jeune femme, rejoint un groupe de résistants. Alors que son implication se précise au sein du réseau, une relation amoureuse se dessine entre elle et un autre résistant, Dimo, un jeune homme solitaire et déterminé. Aux différentes actions envisagées pour miner l’armée allemande se mêlent le désir et la soif d’absolu de jeunes êtres passionnés. Mais comment s’aimer dans des circonstances si sombres où le risque et le devoir sont immenses ? Par ce film d’amour historique, Jeliazkova interroge l’engagement politique en le plaçant en regard de l’intensité affective, devant l’éveil des corps. Un autre regard européen sur ce que résister a pu vouloir dire.