DIEU, MA MERE ET MOI

de Federico Veiroj, Espagne, France, Uruguay, 2016, VO, 1h20 avec Álvaro Ogalla, Marta Larralde, Bárbara Lennie

Dieu, ma mère et moi rappelle un peu les premiers Nanni Moretti. Mais un Moretti d’aujourd’hui, désengagé politiquement, et à la mode hispanique. Gonzalo Fils de bonne famille, poursuit à 30 ans passés des études de philosophie qui paraissent sans fin. Il n’avance pas. Un jour, il décide que tout vient de la religion. Cette entrave est la cause de tous ses maux : son refus de s’engager dans la vie, son manque de volonté, sa cécité au regard des femmes qui le désirent. Il décide donc de se faire apostasier. Cette décision va bouleverser sa vie sociale, car elle choque sa famille…  Mais rien n’est grave ici, et Gonzalo trouvera la solution la plus évidente à son problème. Un très joli film.