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À bientôt, j’espère
25 novembre 2018 @ 19h00
Mois du film documentaire Soirée animée par Sébastien Layerle, universitaire, spécialiste du cinéma militant
À bientôt, j’espère
France | 1967 | 39 minutes | 16 mm
Un film de Chris Marker, Mario Marret
En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta qui font partie d’une chaîne d’usines de textiles dépendant du trust Rhône-Poulenc. Cette grève a pris un aspect inhabituel par son refus de dissocier le plan culturel du plan social. Les revendications mises en avant ne concernaient plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société imposait, impose à la classe ouvrière.
suivi de La Charnière
un film de Antoine Bonfanti, Pol Cèbe
Fr France | 1968 | 13 minutes
Le 27 avril 1968, des ouvriers de l’usine Rhodiaceta de Besançon sont réunis à la salle des fêtes de Palente-les-Orchamps pour assister à la projection du film À bientôt j’espère de Mario Marret et Chris Marker. Ce documentaire sonore restitue le débat critique qui s’ensuit. En juin 1969, à la sortie de Classe de lutte, Pol Cèbe, le responsable du Centre culturel de Palente-les-Orchamps, apporte au document sonore une conclusion en forme de bilan. Écho d’un débat intense après la projection d’À bientôt j’espère, le film La Charnière des groupes Medvedkine rend très bien compte de ces moments où les travailleurs expriment leur mécontentement quant à la manière dont ils ont été représentés.
et Classe de lutte
Un film de Groupe Medvedkine de Besançon, SLON
france | 1969 | 38 minutes | 16 mm
Le premier film réalisé par les ouvriers du Groupe Medvedkine. Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968. Comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l’entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat.